Acessibilidade / Reportar erro

Privatisation et processus de décision

Dans cet article, on examine les déterminants politiques de la privatisation dans le secteur de la téléphonie fixe dans quatre pays à partir d'une approche néo-institutionnelle. Ces pays ont subi des pressions assez semblables en faveur de la privatisation des entreprises de téléphonie qui convergeaient apparemment vers la réorganisation du secteur. Malgré leur adhésion à la privatisation, chaque pays a suivi des voies et des modèles divers. Cette variation peut s'expliquer à partir des différences de contexte institutionnel où les réformes ont eu lieu. La concentration du pouvoir exécutif a contribué à un début "précoce" de la privatisation approuvée dans un délai plus court que celui des pays où cette concentration était plus faible. La présence de plusieurs points de veto et de partenaires ayant pouvoir de veto, n'a pas empêché la réforme mais a accru le coût de son adoption unilatérale par le pouvoir exécutif, imposant la négociation et la formation d'un consensus mínimum au sein de l'alliance gouvernementale.

privatisation; néo-institutionnalisme; processus de décision; rapport exécutif et législatif


Instituto de Estudos Sociais e Políticos (IESP) da Universidade do Estado do Rio de Janeiro (UERJ) R. da Matriz, 82, Botafogo, 22260-100 Rio de Janeiro RJ Brazil, Tel. (55 21) 2266-8300, Fax: (55 21) 2266-8345 - Rio de Janeiro - RJ - Brazil
E-mail: dados@iesp.uerj.br