Cet article traite de la pratique de l’automutilation, en soulignant les histoires de jeunes femmes (entre 15 et 21 ans) fréquentant un centre de santé mentale. Ces attitudes sont à causer des blessures dans le corps, comme des coupures, des éraflures, des brûlures ou des perforations pratiquées d’une façon consciente - mais, dans ces actions, il n’ya pas de volonté manifeste de suicide, mais il est courant d’idées suicidaires apparaissent dans les discours de ces patients. Les rapports sur le comportement sont présentés avec des fragments de discours, enregistrés après un traitement psychologique, qui délimitent la description des sentiments exposés dans le cadre thérapeutique. Les questions soulevées sont discutées à partir des idées psychanalytiques sur la jouissance et le masochisme, avec un accent sur les propositions de Freud et de Lacan, en se concentrant sur la question suivante: quelle est la fonction de la douleur d’automutilation - et marques corporelles auto-infligées - pour la dynamique psychique des patientes ayant des antécédents d’automutilation?
Automutilation; Masochisme; Mélancolie; Psychanalyse; Santé mentale