Nous recherchons dans les propres textes platoniciens, à partir du livre La pharmacie de Platon de Jacques Derrida, les traces de l’admiration du philosophe Grec pour la medecine d’Hypocrate alors à son début. Cette medecine s’harmonisait avec la mèthode dialectique de Platon et s’opposait à l’étroitesse de la méthode sophiste, celle ci plus en relation avec la medecine pre-Hypocrate des charlatans soigneurs.
Nous arrivons au pharmakon d’Hypocrate, avec ses caractéristiques primitives e actuelles de Drogue, Teinture, Écriture et d’Objet Nomineux. Dans l’ actuel Drugstore, qui vint à usurper l’espace traditionnellement occupé par la Pharmacie, le pharmakon se mantient en tant que tel et ne se réduit pas à la catégorie inerte d’un simple product le tout dû aux efforts de publicité massifs, aux extravagances de la recherche scientifique et à la précarité de la plupart des consultations médicales actuelles.
Nombreuses sont en Psychopharmacologie, les modifications (pathoplastiques) gérées par les mutilations contemporaines qu’a souffet le pharmakon; l’Auteur met en particulier en relief celles que les pharmakons antidépressifs peuvent provoquer, touchant au réequilibrage pulsionnel et favorisant à peine une espèce de retard de la destruction et du triomphe sur l’objet perdu chez le mélancolique, ne semblant pas avoir d’influence, malgré une apparente amélioration du cadre clinique, sur la force sadique destructive du sujet.
Psychopathologie; psychiatrie; psychopharmacologie; pharmakon