Resumé
L’article analyse Morada frágil [Demeure fragile] ([1999]/2009), un expérimentation littéraire-théâtrale unique conçu par l’écrivant, dramaturge, metteur en scène, théoricien du théâtre et artiste visuel Valère Novarina. Au cœur de cette mise-en-scène littéraire, on appréhende des agencements d’une vision sur le problème de la perspective, qui partent du paradigme de la perspective de la Renaissance vers une conception perspective transversal et trans-temporelle. En suivant les dédoublements de la scénographie de l’énonciation du texte, on propose d’analyser les modes de mise-en-scène que Novarina effectue autour d’un champ de dialogues entre la littérature, le théâtre et la peinture. Ce faisant, on cherche penser une notion de théâtre de la littérature, en concevant l’espace littéraire comme espace de tensions productives entre les actes e l’(i )matérialité composite du moyen de l’écriture.
Mots-clés:
Valère Novarina; litterature et theatralite; perspective