Résumé
À partir du poème "O dialeto" ["Le dialecte"], ce texte propose d'analyser la diction poétique de João Cabral de Melo Neto afin de comprendre comment se configure l'éventuel refus du « dialecte-famille » [dialeto-família] de son cousin Gilberto Freyre. Si l’on considère les vers « Nele nunca soube escrever: deve escrever-me um superego » [En lui je n’ai jamais su écrire : il doit m’écrire un surmoi], la poésie de João Cabral est ici vue comme une sorte de décalage entre le discours de la classe dominante et l'expression culturelle de groupes populaires, à l’exemple des ouvriers des moulins à sucre pour qui le poète était un lecteur de romans de cordel durant son enfance.
Mots-clés:
Littérature brésilienne; poétiques de la modernité; João Cabral de Melo Neto; Gilberto Freyre; inédits