À propos de onze observations originales les auteurs montrent l'intérêt de bien connaître et de rattacher au syndrome parkinsonien post-encéphalitique une dyskinésie de la langue qui pourrait être considérée comme une manifestation pithiatique. Dans deux cas la dyskinésie existait à l'état pur et ce n'est que plus tard qu'apparurent les signes de la série parkinsonienne. L'intensité de la dyskinésie n'est pas proportionnelle à celle de l'atteinte parkinsonienne. Chez la plupart des malades l'antécédent d'encéphalite a été retrouvé, ou des crises oculogyres ont singé la nature encéphalitique de l'atteinte nerveuse; il n'y a qu'un cas douteux, où aucun antécédent encéphalitique n'a été retrouvé et où le syndrome est survenu à un âge avancé. Le traitement symptomatique par les antiparkinsoniens de synthèse influence favorablement cette dyskinésie.