Ce texte c'est une réflexion sur les causes profondes de la crise et sur les formes qu'elle a prises pendant les cinq dernières années tout particulièrement en ce qui concerne à la gigantesque concurrence qui est devenu une véritable " guerre des monnaies ". Il s'agit en fait, par-delà de la " chronique des évènements " de la crise, - en particulier dans leur dimension financière et monétaire, crise des dettes " souveraines ", avenir et " survie " de l'euro - de rappeler dans quelle problématique cette crise s'est inscrite depuis 2008. Le fil conducteur capable de saisir son processus reste celui de l'analyse du processus réel basée sur la méthode et la théorie de Marx à travers l'évolution du capitalisme de " concurrence ". La crise " révèle " l'importance de la concurrence et le fait qui aujourd'hui elle tend aussi à s'exacerber. Elle met donc en évidence les nouvelles conditions de valorisation du capital et de recherche du profit. Elle se traduit par des processus complexes et différenciés de " destruction-création " de valeur et illustre aussi les mécanismes liés à la " suracumulation " du capital, à la surproduction de marchandises (toujours relative) qui en découle. La référence à Marx nous aide à comprendre que pour survivre, le capitalisme doit continuer à tout prix à " extorquer " la plus-value pour réaliser le profit. C'est un impératif absolu pour le fonctionnement du système mais aussi pour sa reproduction. C'est ce qui aujourd'hui lui donne ce caractère prédateur et brutal, non seulement au niveau du travail et de l'emploi, mais dans tous les domaines de la vie sociale.
Capital; Travail; Finances; Destruction des valeurs; Crise mondiale