La crise de financement affrontée par les organisations non gouvernementales (ONGs) brésiliennes existe aussi dans d'autres parties du monde, y compris dans des pays développés, en particulier dans ceux où siègent les organisations qui ont traditionnellement soutenu les projets d'organisation des pays périphériques. Vu la crise actuelle, on peut observer que les ONGs européennes de solidarité internationale, et surtout celles de Grande-Bretagne, estiment que le Brésil représente un potentiel de collecte de fonds tout particulièrement en partenariat avec le secteur privé. Afin de garantir la durabilité des programmes, ces organisations utilisent des stratégies qui tiennent compte de la mondialisation du capital, comme dans les cas de fusion avec des organisations brésiliennes. En se basant sur les exemples d'Oxfam et de Save the Children, cet article se veut d'analyser les nouvelles donnes de la coopération non gouvernementale internationale caractérisée par des processus associés de transnationalisation et de privatisation qui ont des impacts sur le profil et la programmation des organisations.
mondialisation capitaliste; coopération pour le développement; organisations non gouvernementales; transnationalisation des ONGs; privatisation