Resumé
Partant du principe que la traduction est un phénomène composite qui dépasse le travail, pourtant fondamental, du traducteur, et qu’il convoque actuellement ce que je propose d’appeler une «poétique collective de résilience», je souligne l’importance de la planification culturelle des traductions, à partir de la sélection faite par les catalogues des éditeurs indépendants, qui travaillent en marge des contingences des grands groupes éditoriaux. Après la présentation des principaux rapports entre l’univers éditorial portugais et l’exil au cours des dernières décennies, j’analyse en particulier le cas des écrivains et des œuvres liés à l’exil du catalogue de la maison d’édition portugaise “Cavalo de Ferro”.
Mots-clés
Littérature traduite; Exil; Éditeurs; Planification culturelle; Édition Portugal