Qu'est-ce qui mène les gens à perpétrer des crimes et à adopter des conduites déviantes? Ces conduites seraient-elles le fruit de traits personnels et d'idiosyncrasies, ou bien le résultat d'un processus déformé d'acculturation au stade pré-adulte? Ou encore seraient-elles le résultat d'une ambiance de désagrégation et d'injustices sociales ? On peut proposer, par ailleurs, l'hypothèse selon laquelle le dit phénomène n'est que l'aboutissement d'un processus de rationalisation, où la culture moderne de l'individualisation serait la base éthique qui s'opposerait à la Loi de l'Or. Dans ce cas, comment pourrait-on expliquer l'existence de ces phénomènes tout au long de l'histoire dans des lieux et cultures aussi divers? Dans cet article, on cherche à examiner quelques-unes de ces contributions et schémas théoriques ainsi que leur rapport avec des travaux empiriques quantitatifs, tout en discutant certaines de leurs limitations et la portée de leurs résultats face aux restrictions des données.
déterminants de la criminalité; violence
