A partir de deux noyaux conceptuels constitutifs de l'organisation du travail pédagogique (objectifs / évaluation et contenu / méthodes) on examine les implications des progrès dans les propositions des réformateurs d'entreprises pour l'enseignement, en soulignant les liens entre les évaluations à grande échelle, le processus interne d'évaluation (formelle et informelle) dans les écoles, ainsi que la redéfinition proposée de la base nationale commune curriculaire en cours. Il est également démontré qu'en contrôlant la première paire dialectique (objectifs / évaluation) les réformateurs ont pour but atteindre le contrôle de la deuxième paire d'organisation dialectique de travail pédagogique (contenu /méthodes). On fait valoir que, sans discussion et mise en place préalable d'une matrice de formation, on prend le risque de renforcer une matrice purement de contenu qui laisse de côté d'importantes dimensions du développement humain dans la définition d'une base nationale commune.
Réformateurs d'entreprises; Base nationale commune; Évaluation; Organisation du travail pédagogique; Formation humaine