Résumé
Dans l'historiographie de l'éducation brésilienne, les études sur Cecília Meireles dans le débat sur l'éducation ont envisagé son rôle de rédactrice en chef de la "Página de Educação" du Diário de Notícias, entre 1930 et 1933, permettant de conclure qu'elle a mis fin à ses commentaires sur le sujet lorsqu'elle a signé la chronique "A Despedida". Le porte-parole des éducateurs attachés aux idées d'Escola Nova aurait été, dès lors, Frota Pessoa, qui a commencé à écrire pour Jornal do Brasil. Cependant, en suivant des indices de recherche sur son travail de journaliste, on la surprendra en s'abonnant à la rubrique “Educação” du journal A Nação. L'inventaire des sujets abordés par elle permet de comprendre comment la défense qu'elle a faite du Manifesto dos Pioneiros da Educação Nova, dont elle était signataire, s'est déroulée en dialogue avec les éducateurs catholiques qui ont publié dans la revue, contribuant ainsi à élargir l'analyse de la répercussion dudit manifeste.
Mots-clés:
Cecília Meireles; Manifesto dos Pioneiros; Presse; Nouvelle École.