Ces dernières années, le gouvernement brésilien a adopté des mesures d'actions affirmatives en matière d'éducation pour promouvoir l'équité et l'inclusion sociale des populations défavorisées, et parmi elles, les peuples indigènes. Au fil des années avec les progrès réalisés dans la mise en œuvre des droits constitutionnels des peuples indigènes, la demande d'éducation augmente, y compris l'enseignement supérieur, une demande qu'il y a trois ou quatre ans était très timide. Dans ce contexte, deux universités ont été ressorties, l' Universidade Católica Dom Bosco (UCDB), par sa trajectoire historique dans le travail des prêtres salésiens avec les peuples indigènes et l' Universidade Estadual de Mato Grosso do Sul (UEMS), qui, depuis 2003, a instauré une politique de quotas et de bourses d'études pour ce secteur important dans l'État de Mato Grosso do Sul. Ce travail s'inscrit dans ce contexte en présentant des données sur la situation des étudiants indigènes à Mato Grosso do Sul et propose également de contribuer au débat sur l'avenir des peuples indigènes dans l'enseignement supérieur. En outre, on comprend que l'éducation reconnue par eux est l'un des éléments clés pour la viabilité de leurs projets d'autonomie et de soutenabilité. Aujourd'hui, le plus grand défi pour les institutions d'enseignement supérieur à l'égard de la construction de relations plus symétriques est la promotion du dialogue interculturel dans leur domaine académique.
Peuples indigènes; Enseignement supérieur; Soutenabilité et interculturel
