Résumé
L’article discute la clinique de la psychose dans le domaine de la santé mentale proposant un repris par la psychanalyse des catégories de la psychiatrie classique tel que l’automatisme mental. Son objectif est de démontrer l’utilité de ce qu’on peut considérer un programme de travail pour le champ du traitement de la psychose dans la santé mentale, polarisé aujourd’hui entre le réductionnisme biologique et la réhabilitation psychosociale. La richesse clinique de ces descriptions psychiatriques classiques, repris par le biais de la théorie lacanienne, permet de reconnaître la complexité de la psychose et surtout le travail du sujet pour faire face aux difficultés imposées par cette condition. En conclusion, l’automatisme mentale de Clérambault est analysé pour démontrer la dépendance structurelle de tous les sujets par rapport au langage et au signifiant, fait premier duquel la subjectivité dérive comme un effet.
Mots-clés:
psychanalyse; psychose; psychiatrie; automatisme mental