Résumé
Le présent article propose de discuter de l’expérience de l’exil comme la reproduction d’un état structurant de l’être humain, l’impuissance originelle. Pour travailler sur le thème de l’exil nous avons recours à Edward Saïd, à travers sa production théorique et son travail autobiographique Out of place: memories, et à ainsi que les contributions de Maria José de Queiroz sur les maux de l’absence. Ensuite, nous couvrons la notion d’impuissance originelle des propositions psychanalytiques de Sigmund Freud. Enfin, nous articulons l’exil et l’impuissance avec le mouvement dialectique proposé par Octávio Paz, entre la solitude et la création, pour considérer l’écriture comme un exutoire de l’état d’impuissance qui est mis à jour dans la vie du sujet vécu à plusieurs reprises par le sujet.
Mots-clés:
solitude; l’exil; impuissance; l’angoisse; Edward Said