Le sujet de la confession, présent dans la réflexion de Michel Foucault, depuis le début des années 1960, a suivi la même direction de ses recherches de la fin des années 1970 sur le problème du gouvernement et des études de gouvernabilité. Ce travail explore l’analyse de Foucault sur les pratiques confessionnelles et ses développements récents sur les réflexions de Giorgio Agamben sur l’officium et le dispositif ontologique et celles de Roberto Esposito, sur la machine de la théologie politique. Les analyses de Foucault, Agamben et Esposito permettent de saisir l’origine théorique et le modus operandi de l’obéissance dans la pratique politico-libérale. À partir de cela, nous suggérons l’hypothèse selon laquelle le politicien sujet, au lieu de d’agent pensant, aurait été en même temps l’objet pensé et le solo du développement de la propre politique moderne.
Confession; Serment; Subjectivité; Théorie politique; Véridicité