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Représentation politique en 3-D: éléments pour une théorie élargie de la représentation politique

Cet article discute les impasses et les alternatives pour la représentation politique, en prenant comme point de départ la polémique sur le concept de pouvoir, qui a eu lieu dans la science politique anglo-saxonne au cours des années 1960 et 1970, avec la participation, entre autres, de Robert Dahl, Bachrach, Baratz et Steven Lukes. D'après ce dernier, la compréhension du pouvoir doit considérer trois dimensions: (1) la capacité de prendre décisions ou de les interdire; (2) le contrôle sur l'agenda, c'est-à-dire, la détermination des questions qui seront objet de décision; et (3) la capacité d'annuler le conflit social, en empêchant des individus et des groupes sociaux de prendre conscience de leurs véritables intérêts. Malgré ces problèmes, cette formule est utile pour penser la représentation politique. Les théories prédominantes considèrent uniquement le côté le plus évident de la représentation politique, le choix de ceux qui vont prendre les décisions. Mais une démocratie représentative plus proche de l'idéal de souveraineté populaire devrait contempler la seconde dimension, la formation de l'agenda, qui souffre, de nos jours, de l'intense influence des médias. Il faut donc reconnaître les médias comme un espace de représentation politique. La reconnaissance de la troisième dimension implique dans le besoin de génération des espaces pour que les groupes subalternes formulent avec autonomie leurs intérêts, c'est-à-dire, ceux d'une société civile développée et plurielle.

Représentation politique; Démocratie; Agenda public; Médias; Société civile


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