Ce travail analyse l’étude ethnographique d’Alba Zaluar, A máquina e a revolta, en l’opposant aux discours fictionnels du romanCidade de Deus de Paulo Lins et du film homonyme de Fernando Meirelles. L’objectif est de souligner les dilemmes éthiques de l’anthropologie et des différentes formes d’expression artistiques, ainsi que les problèmes spécifiques soulevés par les formes de représentation des habitants de Cidade de Deus présentes dans l’investigation anthropologique, dans le roman et dans le film. L’analyse porte autant sur les contextes historiques qui ont conditionné le développement de ces oeuvres que sur leur singularité. En outre, les confrontations publiques entre ces différents discours sur le bidonville Cidade de Deus révèlent leurs positions politiques et éthiques sur la pauvreté et la violence.
Cidade de Deus; Anthropologie urbaine; Cinéma; Intertextualité