Résumé:
L’article a l’intention de réfléchir sur la question de la co-presence du corps qui danse dans l’extrait Café Müller, une création de Pina Bausch, sous le regard cinématographique de Wim Wenders sur Pina (2011). Comme un ancrage théorique, est apporté dans la scène l’essayiste et cinéaste Jean-Louis Comolli ‒ mise en scène, représentation, co-presence ‒ et la philosophie du cinéma de la différence de Gilles Deleuze. La mise en forme des relations avec le temps, l’objet empirique de la recherche, retrace les pauses et les réfractions des images comme une puissance de représentation. De la (im)perfection des yeux fermés dans Café Müller à représentation de faux raccord de l’image coalescent: le regarde du montage comme production de présence dans la danse.
Mots-clés:
Pina Bausch; Café Müller; Cinéma; Co-presence; Représentation