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Exit le parlementaire lors de la dispute électorale (1990-2006)

Fatigués ou éliminés ? Le texte dresse les profils des politiques tendant souvent à abandonner la carrière électorale. La recherche s'étale sur les élections législatives de 1990 à 2006, en observant le profil des députés et sénateurs refusant la condition de « candidats naturels » et qui ont préféré ne pas se présenter à la réélection, ni postuler des postes considérés comme plus hauts. Dans l'analyse sont compris les politiques qui ont disputé des postes considérés comme moins prestigieux par rapport aux postes occupés antérieurement, de manière à souligner les trajectoires pas réussies et à les comparer avec les cas où l'abandon du mandat est total. Ce groupe de parlementaires constituerait, de prime abord, l'exception de la célèbre formule selon laquelle les hommes politiques deviennent progressivement ambitieux. Grosso modo, on a observé que le politiciens reculant lors de la dispute électorale, soit en définitif, soit par des stratégies de continuité, appartiennent à des groupes qui 1) ont déjà épuisé d'une certaine manière leur participation et leur influence au jeu politique (exposition lors des scandales, âgé avancé, participation à des groupes sociaux décadents) ou qui 2) n'ont pas encore pu pénétrer comme leurs pairs dans le champ politique avec aisance (femme, débutants au premier mandat ou suppléants et parlementaires de groupes très réduits).

recrutement politique; trajectoire; carrière politique; pouvoir législatif


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